
Les castrats, avec leur tessiture si particulière, ont marqué le XVII et le XVIII siècle par la pureté et la limpidité de leur timbre de voix.
Un voyage musical dans le temps, un contre-ténor accompagné par des musiciens jouant sur des instruments anciens.
Véritables
symboles de la pureté et de l’esthétique musicale du bel canto, ils ont
toujours exercé une fascination presque mystique sur leurs auditoires.
Peu d’artistes sont aujourd’hui capables de vous envoûter comme un Farinelli.
Mathieu
Salama, ce sopraniste lyrique contre-ténor à la voix si singulière, aux
inflexions parfois étranges, va rendre aux castrats un hommage
exceptionnel durant ce concert.
Il fait revivre le répertoire d’arias, d’airs sacrés et d’airs d’opéra, composés pour les grands castrats par les plus grands maîtres de l’époque baroque (Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, Bach, Purcell)
Les hommes ont souvent cherché dans les instruments des sonorités proches de la voix humaine.
L’alchimie
de la voix de Mathieu Salama avec les proximités des sons de la viole
de Bruno Angé et du théorbe d’Olivier Pelmoine du violon de Sara Chenal
et de la harpe d’Astor Pelmoine est une expérience musicale unique.
Sento in seno